Vendredi 25 mars 2011
Taupo à Auckland en bus, 19 degrés nuages et pluie
Le bus pour Auckland part seulement à 10 :20 mais on n’arrive à la station vers 9h 15 car je dois préparer les vélos. J’enlève les pédales et je protège la chaine mais pas besoin de tourner les poignées. Il reste que c’est le chauffeur qui aura le dernier mot.
Finalement lorsque celui-ci arrive , il est pas très sympa, mais il me pointe un racoin et me dit que si je réussis pas à entrer les vélos là-dedans, on n’embarque pas! Comme je n’en suis pas à mon premier défi pour entrer les vélos dans les bus, j’y arrive sans problème. Ouf, on est embarqué, mais je dois préciser ici que les 4 autres compartiments pour les bagages sont pratiquement vide, je dirais qu’on est tombé sur un méchant malcommode..;- ) Pour avoir réussit cet exploit je dois donner 20$ au sympathique chauffeur.
En passant, j’ai enlevé les pédales et protégé la chaine absolument pour rien. Lorsqu’on lui remet son 20$, on a quand même droit à un « well done » de sa part – oui je sais que je fais du bon travail, il devrait m’engager !
On part finalement, et on a droit au consigne du « boss » - on doit s’attacher, ne rien boire et manger pendant tout le trajet (on a un arrêt diner à 11 :20h…faim pas faim, on mange). Plus tard, lors d’un arrêt on se fait dire sur un ton très sérieux, que ceux qui seront en retard devront prendre le prochain bus… le lendemain. Mettons que c’est une excellente façon de s’assurer que tout le monde sera à l’heure. Jamais vu un lot de passagers aussi discipliné de ma vie, pas un son pendant 5 heures et demi.
On arrive à Auckland en pleine heure de pointe du vendredi, sous une pluie battante. Au terminus d’autobus, qui est juste à côté de la tour « Sky Tower » d’Auckland, je remonte nos vélos et commence à jaser avec un gars qui les regarde avec intérêt. Je lui raconte un peu notre périple des 2 derniers mois et je lui dit qu’on va louer une auto pour une semaine et qu’on se cherche un endroit pour les ranger. Il travaille au casino qui se trouve dans la tour et c’est un adepte du vélo boulot. Il m’offre finalement de les ranger dans les locaux du casino, si on trouve pas d’autre endroit. Je le suis dans les locaux du casino (qui sont remplis de machine à sous en attente de réparation) et il me remet sa carte d’affaire. Merci beaucoup Steve Humphrey (Product and Planning Manager – SKYCITY Auckland Limited), je crois bien qu’on va accepter cette offre.
Je vais ensuite au I-Site (info touristique) pendant que Paule reste à surveiller les vélos, afin de se dénicher un hôtel pas trop loin du centre. Après quelques essais infructueux, j’opte pour le Auckland City Hotel, qui s’avère être au-delà de nos espérances, c’est très confortable et moderne – style « appart hotel » avec le déjeuner, frigo et tout le kit. Le porteur s’occupe même de ranger nos vélos en lieu sûr et il monte tout nos bagages dans son chariot – comme dans les grands hôtels.
On est super content, encore une fois on se dit qu’on le mérite bien !
Pour le souper, on se trouve une excellente pizza au four à bois. Délicieuse, depuis le temps qu’on en avait le goût. Pour la digestion, on se promène au centre ville (tranquillement car on a les jambes pas mal endolories suite à notre marche d’hier). Il y a de l’action en masse, c’est soir de sortie pour les Aucklandais, ça faisait un bout de temps qu’on avait pas été dans une grande ville, on aime bien.
